Toi, ton carré vert pis tes arguments douteux!

14 Fév

Aujourd’hui la grève a été officiellement déclenchée au sein de mon association (l’AFÉA) ainsi qu’au sein de quelques autres associations de l’Université Laval et de l’U.Q.A.M  et je dois avouer en être franchement très heureuse. Maintenant, il ne me  reste plus qu’à espérer que les nombreuses protestations  du troupeau d’étudiants contre la hausse des frais de scolarité, feront enfin reculer notre gouvernement si entêté.

Oh! Mais n’allez surtout pas croire que mon but est de vous assimilez à mon clan de carré rouge,  qu’on qualifie trop souvent de «gang de hippie».  Là n’est clairement pas la question!

Urbania, avait d’ailleurs publié un article écrit par Aurélie Lanctôt,  concernant la hausse des frais de scolarité dans lequel elle s’insurgeait face aux partisans de la grève, c’est-à-dire la gang de carré rouge et moi-même. Cela va de soi que je me suis inspiré de cet article pour mon titre. T’sais hein!

Tout comme elle, je m’interroge sur  les arguments utilisés dans le débat de la hausse des frais de scolarité, mais dans mon cas ce sont plutôt les raisonnements du camp adverse qui me laissent assez perplexe.

Ayant un entourage beaucoup plus en faveur de la hausse des frais de scolarité que le contraire, je ne cesse de me faire rabattre les oreilles avec des raisonnements plus incongrus les uns que les autres.  En effet, la plupart des arguments qu’on a su me servir ressemblent souvent à « Mes parents paient, donc moi je m’en fou!» ou encore « Moi, je ne veux pas retarder mes études parce qu’elles me tiennent à cœur!» Hey! Comme si mes études ne me tenaient pas à cœur. Quant à moi, ces arguments dégoulinent d’un égoïsme flagrant qui me répugne au plus haut point.

Suis-je la seule à me révolter devant ces évocations qui à mes yeux sont tout mis à part être appropriés? Non pas que je considère pouvoir juger de la pertinence de tel ou tel argument, mais j’ai l’impression que le débat de la hausse des frais de scolarité n’est pas le type de débat dans lequel l’égocentrisme a sa place en avant plan.

La réaction que ces personnes provoquent chez moi n’est rien d’autres qu’une profonde déception quant à leur  mal-information flagrante. Ils me rappellent d’autant plus ceux que Falardeau ne se gênait pas d’appeler les Colonisés…Un peu  comme s’ils s’étaient contentés de s’abreuver du sensationnalisme que les médias se réjouissent à nous envoyer en pleine gueule. Évidemment, j’exagère!

Une des  seules personnes à ce jour  à avoir réussi à me formuler quelques arguments dignes de me fermer le clapet est mon ami et collègue d’Université,  Jérémie Allaire-Ménard (Il voulait tellement que je nomme son nom).  Pour une fois, j’ai eu l’impression que quelqu’un qui ne partageait pas le même point de vue que moi, s’était un peu informé sur sa cause et cela m’a agréablement ébahi.

N’allez pas croire que je suis maintenant en faveur de la hausse, ce n’en est rien, mon point de vue sur la question est forgé depuis longtemps (après avoir fait mes propres recherches assurément) et d’en élaborer les arguments n’est pas le but de cet article.

Je souhaite simplement que si vous faites partie des gens qui n’ont aucune idée de pourquoi vous êtes en faveur de la hausse ou très peu, cela vous aura donné envie d’en apprendre plus. De cette façon, la prochaine fois qu’on se croisera dans l’U.Q.A.M et qu’on aura un débat sur la question, je pourrai affirmer que bien que vos idées ne soient pas les miennes vous avez eu la respectabilité de vous informer.

Les licornes

12 Fév

En fin de semaine je me promenais gaiement sur la rue Beaubien quand soudain j’ai vu Jay St-Louis qui chillait dans un hôpital vétérinaire. J’ai eu envie d’aller lui crier quelque chose de désaxée, mais la fille pissou que je suis a décidé de continuer son chemin. Depuis, je ne cesse de penser aux licornes.

Appréciez ce fou vidéo.

Vieille mauvaise humeur de fin d’année

31 Déc

Je crois que c’est immanquable,  à chaque 31 décembre de chaque année, j’ai une humeur de merde. Le genre d’humeur qui donne envie à quiconque de me foutre un crochet du droit en pleine figure suivi d’un coup de genou (ou pied) en plein dans les couilles (heureusement, je n’ai pas de couilles). Tout ce qui sort de ma bouche est d’un négatif atroce et je n’inspire aux  individus qui doivent vivre avec ma présence en pareille date, que le besoin de s’auto-envoyer des coups de peltes en plein visage. Bref, je suis d’un désagréable inimaginable, pire que la personne la plus déplaisante que vous n’avez jamais rencontré.  L’an passé je braillais à propos des gens qui font des résolutions impertinentes à la con. Cette année je chigne sur le fait que je travaille jusqu’à minuit (par ma faute) et que ma vie est minable et pathétique en cette journée beaucoup trop grise et slusheuse  à mon goût. C’est à croire que je me plais dans cet amas de négativisme exagéré et parfaitement injustifié.

J’imagine que tout cela est due à ma jalousie mal placée, à mon orgueil démesuré et à mon talent pour trouver que le gazon est plus vert chez le voisin (ou la neige plus blanche) que chez moi, parce que cette année mon problème, ma «raison»  de chialer  est  que je vous envie chère petite bande d’intrépides puissants. Donc, en sommes je n’ai vraiment aucune raison pertinente de chialer, mais  oui, je vous envie tout de même vous qui allez saluer le nouvel an probablement accompagnés d’une flute à champagne ou encore d’un verre d’un mélange de la couleur de votre choix en vous donnant de gros bisous sur les deux joues tout en prenant bien soin de marquer les visages de chacun (pour les filles) avec votre rouge à lèvre admirable.  Je vous envie de ne pas être seul pour faire ce décompte tant attendu. Oh si! Car en fait, si je n’avais pas agi en hurluberlue formidablement écervelée (ou distraite), je serais certainement (CLAIREMENT, SANS AUCUN FUCKING DOUTE) avec vous pour vous souhaiter ce traditionnel bonne année remplie de « bonheur,  d’amour et de santé » (dans l’ordre que vous voulez).  Cette année, j’aurais écouté vos belles résolutions (dont je me fou habituellement) et je vous aurais trouvé inspirants et inspirantes. D’autant plus que je vous aurais sûrement tous complimenté du fait que vous êtes beaux et belles. Finalement, après avoir trop but, je vous aurais probablement assailli de bisous sur les joues largement trop rapproché de vos lèvres, parce que vous me connaissez… je suis ce genre de personne. Tout cela pour dire qu’en fait, j’ai bien beau avoir une humeur de fille qui a un visage de Wednesday Addams dans la famille Addams, c’est loin d’être votre problème. Alors à défaut d’avoir une bonne humeur, voici des chansons digne d’une dernière journée d’année qui risque de vous donner un plus beau sourire que le mien (j’espère).

:)

25 Déc

 

La lettre

24 Déc

J’ai la gorge nouée, le cœur  en copeau de bois qu’on met dans les cages à lapins et la tête qui veut exploser tellement je n’arrête pas de penser.

Y’a deux jours, j’ai reçu une lettre de l’ami du garçon, celui que j’ai mentionné plusieurs fois. Celui pour qui pendant un moment,  j’aurais pu donner ma vie pour lui. Celui pour qui j’ai passé plus de temps à tenter de le sortir de ma tête qu’avec lui réellement.

Au début de sa lettre, il me proposait d’aller voir lui, le gars mentionné ci-haut que je vais appeler Gus pour le besoin de la chose.  Donc, l’ami de Gus me proposait de voir Gus. Je n’ai pas pris le temps de terminer la lettre et j’ai téléphoné à Gus. En moins de temps qu’il n’en faut pour comprendre ce que je m’apprêtais à faire, j’étais déjà dans un taxi pour aller les rejoindre. Le rejoindre.  Celui dont je m’étais fièrement vanté, pendant une conversation avec les amies, d’avoir oublié.

Armée de ma bouteille de Gin et d’un paquet de Macdonald régulier, j’suis arrivée devant son appartement. Je ne l’avais jamais vu (l’appartement, j’veux dire). Avant il habitait chez sa mère. Avant il n’habitait pas avec son ami qui m’a envoyé cette lettre.  Avant, je l’aimais…

Le voir m’a rappelé des souvenirs que j’avais oublié, que j’avais enfoui très loin au plus profond de mon crâne. Pourtant, contrairement à ce que je pensais ces souvenirs ne sont pas venu me charcuter le cœur à grand coup de tronçonneuse. Non.  J’étais complètement sereine.

On a continué de boire jusqu’à environ 8h le matin en discutant chacun de ce qui s’était passé dans nos vies depuis la dernière fois qu’on s’était vu.  On a parlé du temps où on s’est rencontrés et on en a même rit. On a aussi parlé de sexualité. Non! On a BEAUCOUP parlé de sexualité. Avec l’alcool ça dérive souvent vers ça, encore plus lorsqu’il n’y que deux gars et une fille dans une pièce.  Je ne comprenais pas trop où les deux gars voulaient en venir, mais j’étais à l’aise. Ce n’est pas comme s’ils étaient de parfait inconnu.

Finalement, l’ami est allé se coucher après avoir compris qu’il n’obtiendrait rien de moi. L’alcool engourdissait mes pensées. Il avait l’air un peu fâché.  Je ne savais pas pourquoi et je me foutais un peu de comprendre la raison du pourquoi. Gus m’a expliqué que son ami s’attendait à quelque chose depuis longtemps et que c’est pour cela qu’il m’avait écrit la lettre.

Le problème, c’est que comme j’ai mentionné plus haut, je n’avais pas lu la lettre au complet. Je n’avais lu qu’un petit bout, le bout où le nom de Gus était inscrit. Le bout où l’ami me proposait de passer la nuit avec Gus. Je n’avais pas lu la suite, ça m’importait trop peu.

C’est la première fois que je n’étais pas gênée avec lui, même que pour une fois, c’est lui qui semblait être gêné. Les rôles étaient inversés, ça me faisait tout drôle, mais tout drôle dans le bon sens.

Le lendemain, lorsqu’on s’est levé il paraissait encore plus gêné. Je  ne sais pas si c’est parce qu’il était dérouté par le fait que je n’étais désormais plus gênée ou encore parce qu’il pensait à sa copine qui était loin de lui.

Avant, je m’éternisais chez lui. Là, j’suis partie presqu’en courant et j’ai marché avec l’ami qui avait encore l’air fâché. Encore, je ne comprenais pas, mais je n’ai pas posé de question parce que je n’en voyais toujours pas l’intérêt.

J’suis arrivée chez moi dans les environs de 13h00. Les amies avaient fait le ménage pendant qu’elles m’attendaient. J’étais contente. On a rit. On s’est commandé de la pizza et on a recommencé à boire du Gin.

Mes cheveux étaient rendus plus que gras et j’avais des cernes de crayon noirs sous les yeux en plus de mes cernes de fatigue. L’alcool faisait son effet. Je me sentais bien, j’étais détendue et pour une raison qui me parait drôlement obscure, j’ai décidé de terminer de lire la lettre que l’ami de Gus m’avait envoyée.

C’est à ce moment que j’ai compris qu’il me proposait une partie à trois avec lui et Gus. C’était lui qui voulait me voir et non Gus. Quelle idiote, j’avais été! En fait, s’il me parlait de Gus au début de la lettre c’était simplement pour capter mon attention. Mission accomplie cher ami.  J’aurais du lire la lettre au complet.

Je m’étais retrouvé dans les bras du mauvais garçon, dans ceux de Gus.  Sans même m’en rendre compte je lui avais donné quelque chose qu’il n’avait même pas demandé. Encore une fois, je lui avais prouvé qu’il pouvait faire ce qu’il voulait de moi.

Ce matin, pendant que j’écoutais The Greatest de Cat Power  en buvant mon café et en fumant une des Benson and Edges que Gus m’avait donné, je me suis mise à avoir de la peine. J’avais officiellement désaoulé et je commençais à réellement comprendre ce qui s’était passé.

Je n’étais pas en peine d’amour, cette peine là je l’avais vécu 1 an auparavant et elle avait fait son temps. Non! J’étais plutôt en peine d’orgueil, car j’avais compris que pour lui je resterais éternellement la fille qu’il pouvait avoir que trop facilement. J’aurais juste voulu qu’il m’estime un peu plus.

Ce matin, j’ai décidé de mettre la faute sur la lettre que je n’avais pas à moitié lue. Ce matin, j’avais eu la gorge nouée, le coeur en copeau de bois et la tête qui voulait exploser à cause d’une putin de peine d’orgueil.

L’automne me gosse

13 Nov

L’automne me gosse… et je ne sais plus écrire.

Les top films que je veux voir bientôt!

6 Nov

1- La guerre est déclarée

 

 

2- Monsieur Lazhar

3- We need to talk about Kevin

4-I melt with you 

5- J. Edgar 

 

 

 

La hausse: Les gens sont mal informés ou juste cons ?

6 Nov

Certains disent qu’ils n’en ont rien à foutre parce que leurs parents paient. D’autres quant à eux disent qu’ils sont pour la hausse puisque c’est normal de payer et ce sans vraiment connaitre les répercussions de cette hausse des frais de scolarité.  D’autres, encore, adoptent le même point de vue que moi, soit celui d’être en défaveur de cette hausse faramineuse.

Pourtant, ce n’est pas parce qu’ils ont le même point de vue que moi, qu’ils se mobilisent pour autant. Plusieurs vont dire être contre la hausse, pourtant lorsque vient le temps d’agir et de changer les choses, ceux-ci ne veulent pas s’impliquer.  Un renversement de situation ne se fait pas en restant assis sur ses lauriers et encore moins lorsqu’il s’agit de renverser le gouvernement. C’est comme si les gens attendaient qu’un magicien arrive avec sa (fucking) baguette magique pour changer les choses, sans que ceux-ci n’aient rien à faire. C’est bien beau rêver, mais il y a une criss de limite. Habituellement, j’essaie d’éviter les sacres lorsque j’écris, mais là c’est justifié: ÇA M’ENRAGE!

Nombreux sont ceux qui s’indignent, mais nombreux sont ceux aussi qui s’indignent un peu trop passivement.  J’ai une question pour ces gens: Vous pensez que ça ne changera rien ou vous avez peur de manquer vos cours? Il faudrait qu’on m’éclaire, sincèrement, car je ne comprend pas ce raisonnement. Ah! Je sais! Vous attendez que quelqu’un s’indigne à votre place… Mais oui! C’est vrai que c’est sûrement ça LA solution.

Le 10 novembre prochain, il y aura une manifestation à Montréal contre la hausse des frais de scolarité et évidemment, j’y serai! D’ailleurs, j’espère que la levée de cours passera dans mon association étudiante. J’espère que les indignés passifs vont se décider à se révolter et même si cela est peut-être une façon utopique de penser, j’espère réellement que cela va aider notre cause.

En terminant voici la solution (un peu irréaliste) de ma colocataire: Aucun étudiant ne s’inscrit à l’hiver 2012. C’est épeurant, mais c’est évident que ça changerait quelque chose. Ne reste plus qu’à convaincre tout le monde. Haha!

Pour les perdus qui n’ont aucune idée de quoi je parle ou qui encore auraient besoin d’un peu plus d’information sur la question vous pouvez cliquer ici, ou  ici.

L’automne arrive, le blog revient.

10 Oct

Pour la petite partie de gens qui suivent mon blog, vous avez sans doute remarqué que dernièrement, je n’ai pas été si présente sur la blogosphère, mais là, je reviens en force et c’est pour de vrai. C’est pas un fake-agace retour, je le jure!

Ces temps-ci, j’ai fait beaucoup de niaiseries et parfois même des grosses-immenses-gigantesques conneries. J’ai passé l’été dans l’abus de toute sorte et je ne me suis concentré que très peu sur mes principaux objectifs. C’est comme si le soleil (et la Sangria) m’avait étourdi pendant l’été au complet et même encore plus…

Ça a presque l’air dramatique comme ça, mais pas vraiment, malgré matrashitude,  j’dois quand même avouer avoir passé un été époustouflant. Cette été, j’ai fait la fête…oui et j’ai sans doute eu l’air pas mal trash pour la plupart des gens (de toute façon, moi, je ne m’en souviens pas)… et je ne le regrette pas.  Tout ça m’a permis de rencontrer pleins de gens, de découvrir pleins de bars, d’abuser des Francos et du Festival de Jazz, d’être encore aller voir Alex et les droogies (ils sont si bons), d’avoir vu U2, d’avoir vu The black Keys, Keisha (ouin…je sais!), d’avoir abusé du bixi en étant saoule (hihi!), d’avoir rencontré un gars grand qui l’avait pas, d’avoir fait des soirées de beuveries avec les copains et copines du travail (c’était trop trash), d’avoir rencontrer un autre gars, mais qui partait vraiment loin en Asie, d’avoir revu l’amour de ma vie(trop pas dans le fond, j’aime juste ça exagérer) pour qui j’suis pas l’amour de sa vie,  d’avoir rencontrer un autre gars qui avait l’air de Robert Pattinson, mais qui lui aussi l’avait pas pantoute, d’être tombé peut-être en amour, mais de ne pas l’avoir dit parce que de toute façon c’était voué à l’échec, d’être allé me reposer chez mes parents, parce que ça parait pas de même, mais Marieville c’est très reposant, d’avoir eu la chance de déménager avec deux colocataires de rêve (j’vous l’dit, vous seriez jaloux tellement sont cool), d’avoir été à un Show de Gab Roy qui m’a déçu et de lui avoir dit, d’avoir vécu et vu une foule d’affaire qui m’ont donné envie d’écrire un article sur mon blog, mais de ne pas l’avoir fait par manque de temps (ou motivation), d’avoir tout de même continuer de lire Le Devoir, mais d’avoir trouvé qui se passait dont rien l’été… Bref, j’ai eu un bel été, malgré l’abus de toute sorte, mais là l’automne revient et ça me donne envie de faire un retour sur terre et de mettre mes priorités à la bonne place.

Alors, j’ai décidé de recommencer le blog, parce que j’ai l’impression de m’accomplir un peu plus à chaque fois (et que c’est beaucoup plus pertinent que de saouler dans un vieux bar miteux, avec des gens miteux.) J’ai aussi décidé d’entamer les tournages que j’avais remis à demain, de continuer les livres que j’avais commencé et  de redevenir r-e-s-p-o-n-s-a-b-l-e, (même si je ne l’ai jamais complètement été) parce que c’est toujours plus plaisant au final et parce que j’ai envie d’être fière de moi (pis vous aussi vous avez envie, j’vous l’dit). Donc, j’vais recommencer à être juste un tout-petit-peu trash au lieu d’être surabondamment trash.

C’est en primeur que je vous annonce que vous allez pouvoir recommencer à lire mes articles déconstruits sur tout et sur rien, mais surtout sur la musique, le cinéma et les critiques trop tranchées que j’en fais, sur la musique que j’apprécie et que je déteste, sur mes conseils à prendre ou à laisser,  sur les lois que je trouve plus-que-connes, sur mon trop grand amour pour le Québec… Bref, vous allez pouvoir continuer d’apprécier (pour mon plus grand bonheur) ou détester (vous avez le droit…) les articles que je vais continuer d’écrire.

P.S, il risque d’y avoir quelques nouveautés. Lorsque ça se concrétisera, j’vous en parlerai plus.

L’originalité de mise s.v.p! (Chialage prise 1)

10 Oct

L’idée de faire un article sur le sujet m’est venue la semaine passée lorsque j’ai eu une conversation avec un gars avec qui je vais à l’Université. Nous discutions à propos de tout, de rien, mais surtout à propos du cinéma amateur. (Pour les gens qui l’ignore, je suis une cinéaste en herbe (Bin! Oui!) Et j’étudie en scénarisation cinématographique à l’UQAM (C’est bin l’fun)). Donc, en gros nous parlions des nombreux courts-métrages qui sont fait par des étudiants comme nous, des gens qui se passionnent pour le cinéma, des cinéastes en devenir. C’est pourquoi je vous ai concocté cet article sur ma façon de voir les choses face aux autres personnes qui ont la même passion que moi.

Je trouve que ce qui est génial en ce moment, c’est que le matériel de tournage est de plus en plus accessible pour M. et Madame Tout-le-monde. Avec un simple appareil photo (pas si simple que ça), c’est maintenant possible de tourner des films, avec une qualité de l’image délicieuse pour nos petits yeux… Ça coûte pas si cher,(ok! On s’entend ça coût plus que 20 piasses) mais ça fait  en sorte que beaucoup de gens comme moi se retrouvent avec de bons appareils entre les mains. Le bémol, c’est que les bons appareils ne font pas nécessairement les bons cinéastes… Comme on dit: l’habit ne fait pas le moine!

J’ai une légère impression que ces temps-ci, tous les cinéastes amateurs (ou étudiants) ont la même façon de filmer… Il me semble que tout les courts-métrages que je regarde dernièrement sont très similaires du point de vue esthétique et ça m’agace un peu. Il y a un abus particulièrement exagéré du changement de focus dans les films. C’est comme si tout le monde c’était aperçu en même temps que c’était une pratique qui est très belle visuellement, que ça se faisait facilement avec leur bon-nouveau-méga-récent-appareil et que tout ce monde là c’était dit: « Pourquoi ne pas en mettre à ré-pé-ti-tion….? Mon film va être beau…» Bin oui, c’est bien beau tout ça, mis à part que lorsque vous mettez des changements de focus injustifié juste parce que c’est DONC-BIN-BEAU, ça perd de son beau-méga-wow-fantastique-extraordinaire  charme…. Encore plus quand le film a un sujet plus ou moins présent, mais le pire… LE PIRE-PIRE-PIRE, c’est lorsque le film n’a même pas de sujet et qu’au final le cinéaste a collé  un ramassis de pseudos beaux plans avec une belle petite musique en bruit de fond et que là, ça a presque l’air de donner quelque chose de crédible…

Là, il faut pas croire que je méprise les gens qui utilisent du bon matériel, qui jouent avec le focus et qui mettent de la bonne musique, loin de là (ce serait un peu con). Si c’est justifié et utilisé de façon original, ça risque de faire des films pas-pires-pantoute. Par contre, j’ai l’impression que parfois, certains films manquent d’authenticité et de contenu et qu’il y a juste l’image qui est de mise ou vice-versa, avec un excellent contenu, mais une image plus qu’affreuse (et je m’inclue là-dedans! J’ai aussi fait des films de MARDE). Pour qu’un film soit bon il doit l’être autant par son contenu que par sa forme et c’est ce qui manque chez beaucoup de cinéaste. Il va de soit que cela ne s’adresse qu’aux cinéastes amateurs et que s’ils sont amateurs, c’est justement pour pouvoir s’améliorer et devenir des professionnels.